Le système des entrepreneurs indépendants est désormais ouvert à tous. Il offre de nombreux avantages aux artisans qui souhaitent devenir indépendants. Faut-il faire confiance à un artisan en micro-entreprise ?
Les obligations des artisans en micro-entreprise : une assurance décennale
Le nombre de micro-entreprises créées augmente chaque année. Les artisans ne doivent pas payer de cotisations de sécurité sociale, ce qui leur permet de faire des économies. Cependant, ce statut comporte également des risques, puisque sans assurance chômage, les artisans peuvent se retrouver sans revenu lorsqu’ils perdent leurs clients.
En effet, avec le statut d’auto-entrepreneur, vous profitez de services moins coûteux qu’avec une entreprise traditionnelle. Comme pour les autres réglementations, les artisans sont soumis à diverses règles et obligations. Pour plus de renseignements sur les obligations des artisans en micro-entreprise, rendez-vous sur ce site.
Tout comme les autres entreprises du secteur de la construction, les artisans sont tenus de souscrire une assurance pour une période de dix ans. C’est une preuve du professionnalisme et du dévouement de l’artisan. Tant qu’ils offrent cette garantie, vous pouvez leur faire confiance. Grâce à cette assurance, vos travaux sont couverts pendant dix ans à compter de la remise du chantier.
Plus précisément, cette garantie de responsabilité de 10 ans couvre les défauts qui pourraient affecter la solidité de l’ouvrage. Ensuite, les entrepreneurs indépendants peuvent également souscrire une garantie d’assurance pour les dommages survenus pendant les travaux.
Quelle est la différence entre les artisans indépendants et les entreprises traditionnelles
Les principaux avantages du travail indépendant sont entre autres la flexibilité et l’aspect. La différence entre les artisans et les entreprises traditionnelles se note dans les obligations comptables et fiscales. Pendant qu’un entrepreneur individuel doit tenir une comptabilité afin d’avoir une idée précise de ses coûts et dépenses, les obligations comptables d’un artisan sont plus simples. Un grand livre avec des reçus et des factures suffit à enregistrer les achats et à conserver les reçus pour toutes les activités d’achat et de vente.
D’un point de vue fiscal, l’entrepreneur individuel est imposé selon le barème traditionnel de l’impôt sur le revenu et ses bénéfices, c’est-à-dire le chiffre d’affaires moins le résultat des frais engagés. Il est redevable de la TVA et doit présenter une déclaration à l’administration pour régulariser sa situation.
Le régime fiscal de l’entrepreneur indépendant est plus simple et plus favorable. Il peut bénéficier de l’exemption de TVA. Comme il est considéré comme le consommateur final, il ne doit pas facturer la TVA à ses clients.
Garanties et cautions pour les artisans
Les banques examinent les demandes de prêt des artisans et ces dernières exigent généralement une garantie de bon remboursement des dettes. Au moins deux bilans sont requis pour les activités déjà exercées, et un plan d’affaires sera un document obligatoire pour la création ou la reprise d’activités artisanales. En plus de ces éléments, les banques exigent parfois une garantie personnelle, par exemple en incluant un apport personnel dans le financement.
La disponibilité du crédit commercial dépend essentiellement de la situation de l’artisan, de ses activités et des besoins exprimés dans le financement. Une activité existante qui a besoin de fonds pour investir ou acheter des machines sera plus facile à financer. Il faut plus de temps pour étudier les démarches liées à la mise en place ou à la reprise d’une entreprise. Il est donc important d’analyser chaque cas individuellement et il est préférable de se tourner vers des organismes spécialisés dans les prêts de financement pour les artisans.
En conclusion, vous pouvez faire confiance à un artisan. Cela dépend cependant des documents justificatifs qu’il a fournis.